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Comment Vivre une Grossesse Zen ? 3 Façons Alternatives

Comment Vivre une Grossesse Zen ? 3 Façons Alternatives

3 façons originales pour atteindre son objectif « grossesse sans stress »

La grossesse n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Entre un psychisme dans tous ses états et des changements physiques, la vie de la maman est parfois très perturbée. Alors pour faire face à toute cette agitation qui n’épargne ni papa, ni bébé, il est important de traverser, ensemble, ces 9 mois avec sérénité. De quels moyens dispose la future mère pour mieux se préparer à l’accouchement ? Comment prendre de la distance avec son mental pendant cette période de vulnérabilité émotionnelle ? En somme, comment vivre une grossesse zen ? Voici 3 façons non conventionnelles à considérer…

1 – Se faire accompagner par une doula pour vivre une grossesse zen

En France, il est rare que la mère soit accompagnée par les mêmes professionnels de santé pendant toute la durée de sa grossesse. Il arrive qu’elle ne connaisse pas la sage-femme présente à son accouchement et donc, qu’elle n’ait pu avoir le temps d’établir une relation de confiance avec elle. Sans oublier les conseils non sollicités délivrés par l’entourage du couple qui sèment le doute et interrogent davantage sur la façon dont ils devraient s’occuper et éduquer leur enfant. 

Le désir de maternité, la grossesse puis les premières semaines avec bébé sont des périodes particulièrement bouleversantes pour la femme. Surtout s’il s’agit de son premier enfant. Elles font remonter des angoisses, des appréhensions, des peurs, des traumatismes parfois. 

À partir de ces constats, l’accompagnante à la naissance ou la doula, semble être une très bonne réponse à ce besoin de constance et d’écoute des difficultés rencontrées avant, pendant et après bébé. En effet, elle propose un accompagnement non médicalisé et dans la continuité en créant une relation de confiance et d’intimité, de femme à femme et avec le couple.

La doula est donc formée pour les assister en complément du suivi classique (sage-femme, gynécologue, hôpital, etc.), dès la période de préconception jusqu’à l’après-accouchement. Véritable spécialiste dans le domaine de la périnatalité, elle :

  • apporte un soutien physique et émotionnel personnalisé à la femme enceinte ;
  • aide les parents à faire des choix éclairés sur leur projet de naissance ;
  • répond aux questions pratiques liées à la parentalité en cabinet ou au domicile des parents ;
  • offre un espace d’écoute au père ou coparent ;
  • transmet des techniques au conjoint pour soulager ou aider pendant la grossesse et l’accouchement ;
  • aide les futurs mamans et papas à prendre confiance dans leurs nouveaux rôles.

Aline Gosse, doula depuis 2016, présente ce métier encore peu connu en France et qui pourtant, comble un réel besoin des parents.

En plus du réconfort et de la confiance qu’elle apporte, la doula a une influence positive sur le déroulement de l’accouchement. En effet, plusieurs études révèlent que cet accompagnement alternatif, permet, au-delà de donner confiance en les capacités de la mère à donner naissance de :

  • baisser le temps de travail ;
  • diminuer le taux de césarienne ;
  • réduire le recours aux forceps ;
  • diminuer l’utilisation à l’ocytocine synthétique ;
  • limiter la dépression post-partum ;
  • etc.

Il existe autant de suivis avec une doula que de futurs parents. L’association Doulas de France met à disposition un annuaire pour permettre aux parents de trouver leur accompagnatrice à la naissance idéale.

2 – Méditer en pleine conscience pour retrouver le calme en soi

Avec un corps qui change, des hormones qui s’emballent et une baisse d’énergie globale, c’est évident : la maternité est une période particulièrement bouleversante pour la femme. Elle peut même provoquer beaucoup de stress. Or, anxiété et grossesse ne font pas bon ménage… 

Les professeurs Brouwers, Van Baar et Pop, ont montré que le stress prénatal pouvait altérer les compétences langagières et attentionnelles futures de l’enfant. Mais ce n’est pas tout. Selon la pédopsychiatre, Françoise Molénat, un taux trop élevé dans le sang de cortisol (hormone du stress) se transmet au bébé. En conséquence à cela, l’enfant peut présenter plus de risques de développer de l’asthme et de l’eczéma. 

Dans son livre Stress et grossesse, elle révèle que d’autres impacts d’ordre émotionnel et comportemental sont observables. Par exemple, l’enfant devenu adulte est plus sujet aux crises d’angoisse ou aux déprimes passagères. Alors pour calmer son esprit et limiter les effets néfastes du stress sur bébé, méditer s’avère être une solution efficace. Et plus particulièrement, la méditation de pleine conscience.

Elle a pour objectif de reconnecter au moment présent et à la façon dont on réagit face à une situation stressante. Pour y parvenir, différents exercices peuvent être mis en place en se concentrant sur :

  • sa respiration ;
  • ses émotions ;
  • ses pensées ;
  • les sensations physiques dans son corps (de la vie qui grandit en soi).

L’état de pleine conscience permet donc de prendre du recul en envisageant telle ou telle pensée négative avec plus de discernement. Il en va de même avec les émotions et les situations du quotidien. Pendant la grossesse, la pratique de la méditation de pleine conscience peut aussi aider à :

  • limiter l’apparition des fringales ;
  • avoir plus confiance en soi ;
  • diminuer les sautes d’humeur ;
  • limiter l’appréhension de l’accouchement ;
  • ressentir davantage la présence de bébé ;
  • se relier autrement à la douleur des contractions ;
  • réduire les risques de souffrir de dépression post-partum ;
  • maintenir un état de détente pendant et après l’allaitement ;
  • etc.

3 – Participer à des cours de chant prénatal pour préparer son accouchement

À la manière de l’haptonomie, le chant prénatal est une technique qui permet de communiquer avec le bébé in utero. Introduite en 1976 par la sage-femme Chantal Verdière et la fondatrice de la psychophonie, Marie-Louise Aucher, cette activité a pour but :

  • d’apporter du bien-être à la future maman par les sons et la respiration ;
  • d’établir rapidement un lien avec l’enfant à naître ;
  • de compléter la préparation à l’accouchement.

Pour participer aux séances de chant prénatal, nul besoin d’avoir des notions en musique ou d’être à un stade avancé de la grossesse. Les ateliers durent entre 1 h et 1 h 30 et se déroulent en trois temps :

L’échauffement

Il s’agit d’un éveil corporel où les mamans prennent le temps de redécouvrir leur corps. L’échauffement est ponctué de jeux d’ancrage, de relaxation, de mouvements, de respirations et de massages. 

L’exploration vocale

Pour cette deuxième étape, des sons ou des vocalises sont réalisés pour inviter au lâcher-prise. Ils permettent de ressentir les mouvements de la respiration et les vibrations qui circulent dans le corps tout en explorant sa voix. Les sons produits libèrent des endorphines pour lutter contre les maux de dos, les douleurs des contractions, etc. 

Les chansons du répertoire

L’objectif des berceuses chantées est de mettre des mots sur les émotions quotidiennes de la grossesse. Elles permettent de tisser un lien avec bébé en lui dédiant des chants qui continueront à rythmer sa vie une fois sa venue au monde. 

Les bébés sont très réceptifs aux sons graves. Ce qui signifie que les papas ont toute leur place à ces séances ! Ils accompagnent la grossesse de leur compagne et créent un lien avec leur nourrisson. Pendant les contractions, ils peuvent même seconder la future maman en effectuant avec elle les différents exercices vus en cours. Ils deviennent alors de réels acteurs de l’accouchement. 

Les sessions de chant prénatal peuvent donc être suivies en duo avec le futur papa, seule ou avec d’autres femmes enceintes.

Mettez toutes les chances de votre côté pour vivre une grossesse la plus détendue que possible !


🎙 DÉCOUVREZ LE PODCAST : « Innovation en éducation »

Chaque semaine, Julien Peron reçoit un.e invité.e pour échanger autour des pédagogies nouvelles et plus largement sur l’éducation. Futurs parents, parents, citoyens du monde et professionnels de l’éducation, ce podcast est donc fait pour vous ! 

Sources : 

Une doula c’est quoi ?. Association Doulas de France [en ligne]. Disponible sur : https://doulas.info/une-doula-cest-quoi/

HESLON, Christian. Chapitre III. Être accompagné de la naissance à la mort : un destin postmoderne ?. Carin [en ligne]. Disponible sur : https://www.cairn.info/penser-l-accompagnement-adulte–9782130562115-page-73.htm

GALLOIS, Thomas et WENDLAND, Jaqueline. Effets du stress prénatal sur le développement cognitif et psychoaffectif de l’enfant : une revue de la question. Carin [en ligne]. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-devenir-2012-3-page-245.htm

Les 4 vocations du chant prénatal. Association Française de Chant Prénatal Musique et Petite Enfance [en ligne]. Disponible sur : https://www.chantprenatal.com/

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