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Suis-je un bon parent ? Quand la parentalité devient source de stress

Suis-je un bon parent ? Quand la parentalité devient source de stress

Parentalité heureuse : 7 clés pour gérer son stress et s’épanouir dans son rôle de parent

Quand une personne devient parent, sa vie bascule. Elle devient du jour au lendemain responsable d’un être humain ! Le quotidien, le couple, les projets, tout est bouleversé. Le rôle de parent est à la fois la plus belle et la plus difficile mission qui soit. La parentalité peut-être source de stress : charge mentale, injonctions sociales, fatigue, peur de mal faire, peur du rejet, tâches rébarbatives, … Mais plutôt que se demander si on est un bon parent, pourquoi ne pas arrêter de culpabiliser et essayer de miser sur son épanouissement personnel, qui rejaillira positivement sur l’enfant ? Voici quelques conseils pour gérer son stress et accepter que le parent parfait n’existe pas

Accepter son rôle de parent, c’est assumer sa mission d’éducateur. L’éducation est trop souvent associée à la réussite, à la perfection, au “bon enfant sage”. Or il n’existe pas d’éducation parfaite ni de parents parfaits. L’éducation est un long voyage différent pour chacun, qui nécessite de s’adapter à chaque instant, d’accepter ses imperfections, et de décider de progresser chaque jour en gardant l’esprit ouvert. 

Une bonne éducation est une éducation à la vie ! Et la vie n’est pas toujours rose, il faut en avoir conscience. Beaucoup de parents se mettent la pression pour bien faire, trop bien faire. Résultat : le décalage entre l’idéal et la réalité est douloureuse, l’enfant le ressent et emmagasine le stress de son parent. N’oubliez pas que l’erreur est humaine, et élever un enfant est une mission difficile. Parents, vous êtes déjà en train de le faire, et rien que pour ça vous êtes des super-héros !

Faire plein d’activités, avoir de bonnes notes, manger des légumes, avoir des copains, dormir à 20h, attendre que le petit bonhomme passe au vert, parler gentiment à la dame, marcher à 12 mois, être propre, ne pas crier, être gentil, dire merci … combien d’ordres donnons nous aux enfants par jour ? Les parents veulent le meilleur pour leurs enfants, mais le veulent-ils pour leur bonheur ou pour se faire bien voir en société ? Éduquer, c’est certes donner un cadre épanouissant à l’enfant mais c’est aussi lui fournir les moyens d’être lui-même.

Un enfant n’a pas besoin d’autant de choses que l’on croit ! La seule dont il ait vraiment besoin et qui est l’engrais le plus puissant pour l’aider à grandir sereinement, c’est l’amour et la bienveillance de ses parents. Rien de plus. Alors parents, soufflez, faites-vous confiance et en cas de doute, suivez votre instinct et votre coeur, c’est un chemin qui ne vous trompera jamais.

3- Accepter la souffrance

Les parents ont une tendance naturelle à vouloir éviter toute forme de souffrance à leurs enfants. Mais la vie est telle qu’ils y seront confrontés tôt ou tard ! C’est ainsi, chaque enfant connaîtra la tristesse, la douleur, la peur. Ces émotions font partie de la vie et façonnent les adultes qu’ils seront demain. C’est en souffrant qu’on apprend à se protéger, en tombant qu’on apprend à se relever, en se trompant qu’on apprend à mieux s’orienter.

Alors pourquoi priver les enfants de ces opportunités de construction ? Un conseil : il n’existe pas de baguette magique, vous ne pouvez pas résoudre tous les problèmes. Dans ces moments-là, vous pouvez simplement offrir votre présence bienveillante et attendre que votre enfant soit prêt à recevoir votre réconfort.

4- Rétablir la connexion

De même que pour la souffrance, il est impossible d’éviter tous les conflits avec son enfant. Même si la relation parent-enfant est la plus précieuse que nous vivons, nous restons des êtres humains avec nos propres humeurs. L’un des plus grands défis des parents est de maintenir avec l’enfant une entente harmonieuse. Ce défi est conditionné par le vécu, le tempérament du jeune ou encore par la propre enfance de l’adulte et ce qu’elle a laissé d’irrésolu. 

Après chaque “rupture”, il est possible de rétablir la connexion qui, quoi qu’il arrive, reste unique et irremplaçable.

Conseils : 

  • prendre un peu de recul, 
  • reconnaître ses torts, 
  • présenter des excuses, 
  • ne pas s’offusquer si elles sont refusées dans un premier temps. 

5 – Mettre en place des changements positifs à tout moment

Chaque jour, nous avons le pouvoir exceptionnel de décider de changer ! Dans la vie, rien n’est jamais figé, et encore moins avec des enfants en constante évolution. La première étape consiste à prendre conscience des dysfonctionnements dans le quotidien familial et à s’engager dans une démarche personnelle d’apprentissage. N’hésitez pas à vous former, à vous renseigner grâce aux multiples ouvrages, articles et conférences qui offrent des outils concrets et des explications scientifiques sur l’impact de nos pratiques sur le cerveau de nos enfants. Deux numéros du magazine Innovation en Éducation y sont d’ailleurs consacrés.

À titre d’exemple, le calme et la bienveillance favorisent l’adoption de nouveaux comportements, alors que la violence génère de la peur et du stress. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, soyez sûrs qu’elle peut s’améliorer. 

6 – Se pardonner

Aucun adulte ne peut avancer sereinement sur le chemin de la parentalité sans s’être au préalable pardonné ses erreurs. Chaque parent fait des erreurs. Pardonnez-vous de toutes les choses que vous auriez voulu éviter dans l’éducation de votre enfant et qui ne seraient pas en accord avec vos valeurs: les cris, les punitions, les pertes de contrôle, … Pardonnez-vous car vous ne pouvez pas inventer des méthodes, des pratiques qui ne vous ont pas été transmises.

Pardonnez également à vos parents. Nous avons tendance à leur en vouloir pour leurs manquements, mais n’oubliez pas qu’eux aussi ont été élevés d’une certaine manière, par des parents d’une autre époque. Eux aussi ont fait ce qu’ils pouvaient, tout comme vous. La rancune, la culpabilité, les regrets… ces sentiments négatifs sont contre-productifs. Alors décidez aujourd’hui d’aller de l’avant !

7- Se laisser tranquille

Pour améliorer sa vie de parent, il faut apprendre à relativiser.
Pour cela, essayez le lâcher-prise parental :

  • S’avouer que nous ne pourrons pas toujours être là à veiller sur nos enfants pour leur éviter de souffrir
  • Arrêter de craindre le pire,
  • Abandonner l’habitude de vouloir tout contrôler,
  • En finir avec la culpabilité lorsque quelque chose de douloureux de produit,
  • Ne pas surprotéger l’enfant pour que son estime de soi se construise à force d’efforts, d’échecs et de réussites,
  • Faire confiance en la capacité de l’enfant à tester des solutions pour parvenir à ses fins,
  • Souffler en déléguant des tâches valorisantes pour les enfants qui se sentiront utiles.

Pour être un bon parent, soyez vous !

Tout repose sur eux. “La parentalité est un marathon, pas un sprint”nous dit Pascal Van Hoorne, auteur du blog Histoires de papas. Commencer par s’interroger sur soi, sur qui on est, sur ce qu’on souhaite transmettre, … Pour cela :

  • Prenez soin de vous, rechargez les batteries sans culpabilité,
  • Changez de posture : ne dites plus : “je n’ai pas le temps”, mais “je ne ne prends pas le temps”,
  • Partagez vos passions avec vos enfants non pas forcément dans une optique de transmission, mais de bon moment ensemble,
  • Amusez-vous ! Retrouvez votre âme d’enfant pour partager de bons moments en famille.

Retrouvez plus de conseils et d’inspirations sur la parentalité heureuse dans le 1er numéro du magazine Innovation en Éducation

Pour en savoir plus, RDV sur l’académie Innovation en Éducation qui propose des parcours audio pour vous aider dans une parentalité épanouie.

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