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Les principes de la parentalité

Les principes de la parentalité

La parentalité, ce mot qui est entré dans la langue courante à la fin du 20e siècle, qu’est-ce que c’est ? C’est un lien entre un adulte et un enfant. L’adulte, seul ou accompagné d’un ou d’une partenaire, assure le soin, l’éducation et le bien-être global de l’enfant. La fonction de parent s’exerce sur le plan juridique, mais aussi moral et socioculturel. Les principes de la parentalité sont complexes et évoluent avec le temps.

L’évolution du concept de parentalité

Être parents autrefois

Beaucoup disent qu’avant, être parents était plus simple qu’à notre époque. Il suffisait de nourrir l’enfant, de s’assurer qu’il était en sécurité et qu’il était bien éduqué. On ne se posait pas la question de savoir si on était un bon parent ou pas, c’était simplement un statut acquis après la naissance d’un bébé dans une famille.

Jusque dans les années 1980 environ, la jeune maman reproduisait la manière dont sa propre mère l’avait élevée. Le jeune père faisait de même. On ne cherchait pas à comprendre si de meilleures méthodes étaient possibles. Aussi, c’était surtout la femme qui s’occupait de l’enfant. La norme voulait que l’on se mariait, que la femme enfantait et que le père continuait à travailler. Pendant ce temps, la maman se dévouait à sa progéniture. Parfois, la mère travaillait aussi, mais elle devait tout de même s’occuper des enfants et de la maison.

Élever un enfant aujourd’hui

De nos jours, le concept de parentalité s’est diversifié. De nouveaux mots ont fait leur entrée dans le dictionnaire : monoparentalité, homoparentalité, beau-parent, etc. Certains enfants ont deux papas, beaucoup de parents ne sont pas mariés, les familles recomposées se multiplient. Les pères ont aussi pris conscience de l’importance de leur rôle. Ces évolutions familiales et d’autres facteurs ont engendré un développement du soutien et de l’accompagnement des parents. Chaque jour, des dispositifs et des actions se mettent en place pour soutenir ceux qui le souhaitent dans leur rôle de parent

Malgré toutes ces actions qui visent à améliorer le bien-être de l’enfant et de ses parents, la parentalité au 21e siècle est une véritable épreuve. La société est globalement plus exigeante. Sur tout. Même envers les enfants. Dès ses premières semaines, bébé doit être éveillé, puis au fil des ans, rentrer dans des cases, au risque d’être jugé anormal. Les parents culpabilisent plus facilement, se demandent tout le temps s’ils font ce qu’il faut. Ce sont pourtant les défauts et les différences qui sont intéressants, ce sont les erreurs qui permettent de grandir et d’apprendre. Soyons imparfaits !

Désir d’enfant : quelles questions se poser ?

Pourquoi je veux un enfant ?

Il y a un tas de raisons de vouloir un enfant. Souvent, pourtant c’est dans la logique des choses. On aime quelqu’un, on a envie de fonder une famille, voilà tout. Certains patriotes le font aussi pour aider leur pays : « qui va payer nos retraites si on ne fait pas d’enfants ? ». Mais en y réfléchissant bien, quelles sont les raisons plus profondes de vouloir créer un petit être ? Même si donner la vie relève parfois du hasard, l’envie d’avoir un enfant est en réalité intimement liée à l’histoire de chacun. 

En vérité, peu importe les raisons de vouloir un bébé, rares sont les femmes et les couples à réfléchir lucidement à ce que cela implique. C’est du bonheur, certes, mais ce sont aussi beaucoup de sacrifices. Si on s’adonnait à des réflexions trop profondes, il y aurait sûrement moins de naissances au quotidien. La maternité, la parentalité, ces notions relèvent un peu du sacré, il ne faut pas trop les questionner.

Est-ce le bon moment pour avoir un bébé ?

C’est une question que se posent les femmes, les couples. L’arrivée de bébé est synonyme de bonheur, mais aussi de chamboulements ! Une telle aventure, il faut s’y préparer un minimum. Tout d’abord psychologiquement. Si on ne veut pas d’enfant ou si on ne se sent pas prête, il ne faut pas le faire. De même, est-ce trop tôt ? Est-ce trop tard ? Le moment idéal, en réalité, il arrive de façon naturelle.

La question financière doit tout de même se poser un minimum. Certes, à part des couches, du lait et de l’amour, un bébé n’a besoin de rien. Au niveau pratique, cependant, il y a un tas de choses à passer en revue et à acheter. Un nouveau logement pour qu’au bout d’un moment il ait sa propre chambre, une poussette pour les promenades, un siège auto pour les longs trajets. Et accessoirement, il faut habiller le bambin

Et si je n’arrive pas à tomber enceinte ?

Beaucoup de femmes rêvent d’être maman, mais n’y arrivent pas. L’infertilité peut être primaire ou secondaire. Dans le premier cas, une grossesse n’est jamais survenue. Dans le deuxième cas, il y a déjà eu un ou plusieurs enfants, mais les parents n’arrivent pas à agrandir la famille. Dans le cas d’une infertilité secondaire, pour beaucoup de couples, le problème se résout naturellement après une année d’essais. 

Les causes d’infertilité peuvent être liées au mode de vie : obésité et surpoids, tabagisme, consommation d’alcool, mauvaise alimentation, stress ou encore fatigue. Il peut donc être utile de faire des changements à ce niveau. Les causes peuvent également être liées à des problèmes médicaux, que ce soit chez la femme ou chez l’homme. Excès de l’hormone prolactine, endométriose, anomalies au niveau de l’utérus, azoospermie…les pistes à explorer sont multiples. Le médecin qui vous suit saura vous orienter sur la marche à suivre pour essayer de procréer autrement.

Je ne veux pas d’enfant 

Faire le choix de ne pas devenir parent : les raisons

Avoir un enfant, ce n’est pas une obligation. Autrefois, on avait des enfants, c’était comme ça. Aujourd’hui, grâce à la démocratisation de la contraception et à la légalisation de l’avortement, on a le choix. Selon des estimations, entre 4 et 6 % des français ont décidé de ne pas avoir d’enfants. Les raisons sont multiples. Qu’elles soient instinctives, écologiques ou philosophiques, elles suscitent souvent des débats. De plus en plus de personnes prônent aussi une envie de liberté. Découvrir le monde, construire une carrière, vivre sans contraintes temporelles ou financières, faire ce dont ils ont envie, quand ils en ont envie. Ce n’est pas nécessairement un choix égoïste. Ces personnes peuvent se consacrer à la recherche, à l’exploration, à l’enseignement. Tout cela servira aux générations futures.

Une pression sociale

En grandissant, notre société nous pousse à apprendre à être parents. Jouer à la maman et au papa, les enfants le font à la maison et dans la cour de récréation. C’est innocent, inconscient même, mais c’est ancré dans notre façon d’être, de penser. Comme si avoir un enfant et bien s’en occuper, c’était aussi important que d’apprendre à lire et à écrire. Les jeunes filles et garçons en âge de procréer doivent souvent faire face à des commentaires du genre « il faudrait vous dépêcher », « tu es certaine de ne pas regretter ton choix ? » ou même « tu n’aimes pas les enfants ». À présent, toutefois, les mères commencent à expliquer à leurs enfants qu’ils ne sont pas obligés de reproduire ce modèle. S’ils ont envie de toute autre chose, alors soit ! 

La parentalité est un vaste sujet. La façon d’élever ses enfants évolue, certains désirent un enfant plus que tout, d’autres préfèrent voir leur vie tout autrement. Si vous aussi vous vous posez des questions sur le sujet, allez vite écouter l’épisode 3 du guide audio “ Le parent parfait n’existe pas ! “ dans lequel l’historien François Durpaire nous fait découvrir la parentalité à travers les époques.  

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